COLUCHE

« Jusqu’à présent la France est coupée en deux, avec moi elle sera pliée en quatre ! ».

 

« J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi, à s'inscrire dans leurs mairies et à colporter la nouvelle. »

" Bonjour à vous, voyageurs qui comme moi parcourez la Terre !
Enfin pour ma part j'en ai la capacité mais je suis du genre casanier, et je suis fort aise à rester en un même lieu durant plusieurs jours.
Ma maison ? Rien de bien éblouissant, juste ce qu'il faut de place pour manger et dormir à vrai dire. Mais c'est un lit douillet jonché de quelques de duvets, et, j'ai la chance de pouvoir aisément me nourrir sans avoir à chasser, c'est comme plein de petits buffets en bas de chez moi !

Oh ! Mais nous continuerons la visite plus tard, voyez la jeune fille qui traverse la rue ! Cette créature, ma fois, pas des plus charmantes, habite en bas de chez moi, et lorsqu'elle rentre, c'est signe de mangeaille à ma cantine préférée. Pourquoi ? Oh vous allez comprendre.
Vite ! Allons y, c'est fort prisé.

Mhh. Vous sentez cette odeur ? Avancez donc ! Cette masse de pierre que vous voyez au dessus de moi, c'est le repère des jeunes filles comme celle que nous avons croisé. Ici, le soir, on peut trouver des petits mets délicieux. Mais prenez garde ! Ces petits bouts de papier blanc et orangé sont infâmes, en plus ils sentent le diable, les courts, les longs, evitez cela ! Faites le tri !

Bien, mon préféré ! Une petite tige dorée, croquante et croustillante, on les appelle : Frites.
Mais tenez ceci encore. Cette petit boule rose et gluante, c'est abject ! Ça vous colle les pattes, et si par malheur vous y laissez trainer vos membres, s'en est fini pour eux.

Vous voila rassasiez ? Bien bien finissez vos miettes, allons nous poser au dessus, la vue est magnifique depuis ces lignes infinis.

Oh, bien sur ne me remerciez pas pour cette petite visite.

Après tout ... je ne suis qu'un oiseau. "

Marie.

Un jour, sur le quai de la gare, l'inspiration me pris une nouvelle fois encore, et, je réfléchis sur le fait que mon humour m'avait souvent joué des tours. Plutôt que parler d'humour en soi, on pourrait me qualifier de sarcastique, soit, usant d'une ironie acerbe et de mauvais goût. Étant face à une vérité afflictive les lamentations surgissent. Et là, quelqu'un m'a dit :

"On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde"

Pas con. Mais intensément encombrant ! Rendez-vous compte que pour chaque blague on va être amené, pauvre de nous, à cibler nos interlocuteurs.

Finalement j'ai lâché l'affaire en me disant que ceux qui n'accepterons pas mon persiflage légendaire trouverons chaussures à leur pied, ailleurs.

Bon pour la suite je vous est dégoté quelques sketchs qui me font et feront mourir de rire, à tout jamais.


Elie Semoun : Kevina.
Anthony Kavanagh : L'adolescence

Muriel Robin : Le répondeur 

Muriel Robin : L'addition

Florence Foresti : L'avion de Barbie

Gad Elmaleh : La clope (Partie 1)
Gad Elmaleh : La clope (Partie 2)

Chevallier & Laspalès : Le train pour Pau

Marc Jolivet : Le digicode


Enjoy !

La Natte bleue

"Aujourd'hui je suis entrée pour la première fois dans le QG Sériane. C'était impressionnant ! Rien à voir avec notre petite bicoque d'Astrub. Là bas c'est haut, c'est grand, le parterre est nu et les pierres apparentes vous refroidissent les orteils au moindre pas. Il y avait quatre grandes tables qui formait un carré au centre de la salle. On nous a demandé de prendre place en fonction de nos rangs. Étant nouvelle, j'ai un peu rougi quand toutes les sérianettes se sont mises en petit groupe pour sur murmurer des qu'en-dira-t-on, je me suis finalement installée sur le dernier banc, au fond, seule. Enfin presque seule, une retardataire arriva quelques minutes après le début de la cérémonie et s'assit discrètement à mes cotés éspérant que notre Grand Maitre ne l'ai pas remarqué, mais c'était certain qu'elle passe inaperçu vu le nombre que nous étions.

Je l'observais du coin de l'œil. De toute façon la cérémonie ne me concernait pas n'étant pas habilité à parler de réforme vu que je ne connaissais même pas les règles actuelles.
A ma gauche la jeune femme somnolait, avachie contre le mur, ses pieds reposaient sur une besace ravaudée d'où sortait le manche d'un hachoir sanglant. J'étais aimantée, mon regard ne pouvait se détacher d'elle. Elle portait un pantalon gris, bouffant; j'étais médusée et jetant une œillade à ma jupe bleu criblée de déchirures épars je la trouvais de plus en plus classe. Son allure révélait une humilité fière, je ne saurais expliquer cette contradiction. Sa grande natte bleue lui tombait sur l'épaule, les yeux toujours fermés, elle semblait totalement apaisé. Je me suis sentie petite, vide, totalement dénuée d'intérêt.

Kawet notre Grand Maitre commençait à conclure la réunion et récapitulait les nouveautés. J'écoutais attentivement histoire d'avoir été un tantinet présente. Les Sérianes commençaient à se lever, en tournant la tête à droite je me rendis compte que la retardataire qui m'avait subjuguée avait disparu, le banc était vide. Les portes cochères battaient. Envolée la natte bleue.*

DOFUS

*Nous sommes le 18 septanges de l'année 617, l'automne s'effondre sur les terres Amaknéennes. Les habitants commencent leurs réserves hivernales, les champs sont déserts. Seul Agrid Shakoku le brave bucheron erre encore dans la milifutaie. L'hiver s'annonce rude et l'atmosphère s'en ressent, morne, terne, cafardeux. Il porte dans un dernier effort, un ultime coup de hache à un maigre châtaignier, l'arbre tombe lourdement sur le sol feuillu. Agrid s'effondre, le dos accolé au tronc déraciné. Ses paupières tremblent, son energie vient à manquer, et le bucheron s'abandonne à cet état second tant redouté. Diiing .... Doong ... Il frémit. Diiing .... Doong ... Un son étranger le ranime. Diiing .... Doong ... Il est maintenant debout, l'oeil alerte, cherchant à identifier l'origine de ce vacarme. Il marche vers le centre des terres. Diiing .... Doong ... Le bruit se rapproche, Agrid comprend alors que c'est le clocher de l'Eglise qui tonne. Il court jusqu'à elle, ne comprenant pas pourquoi à cette heure aussi tardive le bourdon tinte-t-il.*

*Quelques heures plus tôt*

*Sur le port de Madrestam. Une tempête fait rage, écorchant sur son passage la glaise fragile des maisons du rivage. Aucun bruit si ce n'est le cri aigu et singulier du vent. Toutes les lumières du port sont éteintes, sauf une. Une lumière brille en vain. Celle d'une maison, construite sur la jetée. En s'approchant vous entendrez des voix animés. Deux voix ...

- Et pourquoi cela Camilia ?

- C'est trop dangeureux !

- J'en ai vu d'autre des mers déchainées. J'ai un navire d'aventurier à emmener sur l'île Moon, et tu sais bien que je ne peux y faillir.

- Je n'en peux plus de te voir par épisodes, sans jamais savoir si tu reviendras. Je me demande sans cesse le soir si c'est uniquement sur mon corps que tu passes tes mains.

- Ne dis pas de bêtises ! *Le marin la sert doucement dans ses bras.*

- Laerik ... J'ai des espérances ...

*Mais Laerik ne semble pas comprendre, il hoche la tête, interloqué*

- Je suis enceinte ! S'enerve-t-elle. Et je ne vais pas rester seule ici à élever cette enfant dans le pêché.

Laerik conquit par cette nouvelle, oublia ses obligations, et jura bien des choses à sa Camilia.

Quelques heures après, les cloches sonnèrent

Et de cette union naquit le 6 novamaire 617, une petite craêtte, une petite rousse, une petite Marix, que nous surnomerons .. Gs .*

Bien bien bien,

Je me suis récemment mise à la guitare, attirée d'avantage par l'ambiance que l'instrument créé que par la musicalité en elle même.
Même si finalement, je trouve que jouer de la guitare est un pur bonheur, je me déchaine à râper les cordes comme une sinoque.

L'acquisition de l'objet en question releva d'une épopée intense et riche en émotions.
Après avoir tapoté sur le génie internet je décèle une guitare à 50€.
Toute pimpante je prends mon homme sous le bras, souriant à mon compte en banque qui ne se verrai pas vider pour mon caprice et nous partons en goguette.
Direction Pigalle (Ligne 12 pour les Parisiens), lieu de débauche et de perversion endroit où prolifèrent les magasins de musique. Après avoir frappé à deux où trois portes, je fus fort bien accueillie derrière chacune d'elles d'ailleurs, je me rends vite compte qu'à 50€ je ne peux trouver qu'un "Toy in the form of guitar", ce que me confirme un vendeur.
A moins de 100 € il semble impossible d'acquérir le dit objet.
Enfin je pousse une dernière porte, l'espoir au fond du sac, et pourtant...
Une guitare à 80€, un vendeur souriant et connaisseur qui me fourni une housse et une tripotée de médiator gratuitement.
Pouf' je suis arrivée à mes fins.


Durant mon expédition j'ai appris plusieurs petites choses dont je vous fais part ce dessous.

Le terme "guitare séche" n'existe plus, c'était, parait-il, une invention pour distingué ce type de guitare, des guitares électriques, mais qui aujourd'hui n'a plus de sens.

Donc "guitare séche" étant inconnu au bataillon, j'apprends que ce sont des guitares acoustiques et tout un coup je me sens fichtrement moins conne quand je pousse la porte d'un magasin de musique.

Ensuite, à distinguer, les guitares acoustiques folk et les guitares acoustiques classiques. En bref, les guitares classiques sont en train de sombrer, ce sont les plus anciennes, on joue dessus tout ce qui est arpèges. Les guitares folk sont les plus rependues, ce sont les guitares d'accompagnement usuelle.


Bien après cette acquisition il fallait surtout que l'autodidacte que j'avais décidé d'être se mette à apprendre.
J'ai donc, grâce au génie informatique de mon compagnon, soutirer une version de Guitar Pro, une logiciel payant ou presque. Le principe de Guitar Pro est simple : vous téléchargez une partition (au format .gp3 .gp4 ou .gp5), vous l'ouvrez avec le logiciel et la partition défile sous vos yeux ébahis tandis qu'un manche de guitare vous montre en temps réel où placer vos doigts.

J'ai repéré quelques sites sympa où vous pouvez gratuitement télécharger des partitions pour GP.
BPzik
Grattable

Voila voila, ces évènements se sont déroulés fin août.

Pour information, ma guitare est donc une guitare acoustique folk noir, de la marque Stagg, une marque, parait-il, pas exceptionnelle mais peu cher et offrant des modèles amplement suffisants pour les débutants.

Vous pouvez d'ailleurs la voir sur la photo, ainsi qu'une ébauche de sa propriétaire par ailleurs.

A vos gling glong !

Marie.

Bien le bonjour voyageurs,

Ici bas mes idées sporadiques pullules, vous trouverez donc, épars, ce qui m'est passé par la tête à l'instant T où je me trouvais face à cette machine boutonneuse qu'est l'ordinateur.

Pas de thèmes récurrents à l'horizon mais un tohu-bohu révélateur de l'introspection peu profonde d'une jeune fille bohème qui tente vainement de mettre ses toquades par écrit.